Ce matin, dans le cadre d’une mission sur site, j’ai eu l’occasion d’exercer un aspect de mon activité que je n’avais plus exercé depuis longtemps : oeuvrer en tant qu’écrivain public. Autrement dit, rédiger pour les autres.
Rédiger pour soi est souvent difficile parce que l’on a souvent tendance à être trop la tête dans le guidon. Il n’est pas toujours aisé de prendre le recul nécessaire.
Lorsque que l’on passe de l’autre côté de la barrière, c’est un peu le contraire qui se produit. Il faut être en capacité d’écouter son interlocuteur afin de pouvoir rendre sur le papier la démarche qu’il veut entreprendre. Il faut aussi faire en sorte que le ou les destinataires du courrier soient en mesure d’appréhender correctement la thématique du courrier.
Mais écouter l’autre ne signifie pas s’approprier son histoire ou sa démarche. Et ici, le recul prend une toute autre proportion.
Cette activité, bien que ponctuelle, est très enrichissante. L’effort intellectuel également car il nécessite de se poser en relais : pouvoir transmettre un message aussi justement que possible avec les bons mots, sans dénaturer la demande initiale.