Hier je parlais d’une mission sur site en tant qu’écrivain public, aujourd’hui, j’évoquerai la retranscription.
Exercice totalement différent puisqu’il ne s’agit plus ici de transmettre un message, d’exposer une situation, mais de porter sur papier des interventions audio ou vidéo effectuées lors de conférences/débat, assemblées générales, tables rondes, etc.
Plusieurs types de retranscriptions existent :
- le mot à mot (donc sans aucune reformulation et conservation des hésitations, répétitions, etc.),
- la retranscription avec reformulation (de manière à rendre les interventions plus intelligibles par l’écrit (le jargon employé par certains corps de métier n’est pas toujours forcément à la portée de chacun),
- et enfin, la retranscription synthétique où seuls les éléments les plus importants sont rapportés.
Alors, reformulation ou pas ? Tout dépend du contexte et de l’événement proprement dit et de l’exigence du client. Concernant ma propre expérience, je sus confrontée régulièrement aux deux situations. Selon les cas, j’ai pu constater que la retranscription « brute » sans aucune reformulation est souvent plus difficile à restituer.
Un exemple : lors d’un conflit entre deux entreprises, avec un désaccord profond et une issue judiciaire inévitable. Des conversations téléphoniques à reprendre au pied de la lettre, avec les répétitions, les hésitations, les insultes et autres noms d’oiseaux etc.
Dans ce genre de cas, on mesure toute l’importance d’une autre forme de rigueur à respecter qui est différente de celle à fournir lorsque l’on retranscrit en reformulant. L’effort n’est pas le même.
Depuis plus de 10 ans, j’ai pu me rendre compte de la diversité de cette activité qui me semblait au début très routinière. C’est tout le contraire. Par ailleurs, la retranscription permet d’approcher des sujets, des thématiques qui sont le plus souvent à 1 000 lieues de votre propre domaine d’activité, de votre culture. La difficulté du travail à accomplir n’en est que plus enrichissante et c’est très positif.
